Novi Sad : une étape de décompression avant Belgrade
Mercredi 25 juin : Sarengrad-Novi Sad
Nous faisons une exception à la règle, nous roulons cinq jours consécutifs afin d'atteindre Novi Sad en Serbie.
Avant de repasser la frontière pour la Serbie, nous rencontrons des écoliers en costume traditionnel s'apprêtant à donner un spectacle.
Les croates arborent le drapeau national pendant la coupe du monde, au moins, tant que l'équipe nationale est en lice.
La route qui nous conduit à Novi Sad est trés valonnée. C'est une multitude de montées et descentes avec des pentes entre 8 et 10 %.
Nous faisons de nombreuses poses, non pas pour souffler mais pour se goinfrer de prunes.
Depuis Budapest, nous ne rencontrons plus de cyclos sur la route. Ceux-ci terminent géneralement leur voyage à Vienne ou à Budapest. Il ne reste plus que le wallon bruxellois et les 2 bretons, le premier se dirigeant à Constanza à l'embouchure du Danube en Roumanie, les seconds vers Istanbul en Turquie. Dans quelques étapes notre route et celle de Jean-Pierre vont diverger.
On trouve encore quelques vestiges de l'époque soviétique en Serbie.
Nous arrivons à Novi Sad sous un déluge de pluie. A 16h, il fait quasiment nuit par la présence d'un énorme cumuloninbus surplombant la ville.
Faute de camping, nous nous installons au "Bela Ladja" un hotel vieillot, style années 60 tout proche du centre.
65,31 km - 4h51
Jeudi 26 juin : Journée de repos a Novi Sad
Notre installation à l'hotel de Novi Sad pendant 2 nuits nous permet de nous soigner de nos nombreuses piqures de moustiques. Chaque jour en fin d'après midi, c'est un combat permanent contre la chaleur et les moustiques. Jambes et bras sont couverts de boursouflures !
Le personnel de l'hotel et Sofia sont très gentils. Nous utilisons l'ordinateur de l'hotel pour transférer les films vidéo de notre caméra vers notre disque de sauvegarde. Les installations de l'hotel sont mis à notre disposition pour laver et sécher notre linge.
La ville est agréable avec ses nombreuses boutiques qui ravissent Huguette et ses belles places ombragées. Nous prenons le temps de décompresser. Le café turque est dorénavant servi dans les bars. Très noir, il y a autant à manger dans le fond de la tasse qu'à boire !
Huguette et moi voulons remercier les lecteurs pour vos nombreux messages d'encouragement et d'amitié. Cela nous fait chaud au coeur. Si ce périple semble être une promenade, il y a tout de meme des moments plus difficiles liés à la chaleur, aux moustiques et aux orages. Huguette me surprend par sa formidable capacité à s'adapter à un environnement parfois difficile.
Nous sommes aussi heureux de voir la borne kilométrique de soutien à l'association du Syndrome de wolfram grimper. C'est aussi pour nous un encouragement à pédaler, même si les pays traversés sont moins propices à la collecte de fonds.
Merci à vous.
Cumul : 3048,70 km - 209h53